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C’est un bel exemple de découverte plutôt inattendue : en étudiant le développement des vaisseaux sanguins du cerveau, les chercheurs du Biopark ont résolu une énigme importante de la signalisation cellulaire. Emmenée par Benoit Vanhollebeke, l’équipe du Laboratoire de Signalisation Neurovasculaire (Département de Biologie Moléculaire de l’IBMM) a découvert la clé de la spécificité de signalisation Wnt, une voie de communication cellulaire dont l’apparition remonte à l’émergence des animaux multicellulaires. En cas de dysfonctionnement, la voie Wnt peut être à l’origine de nombreuses maladies, notamment plusieurs cancers.
Une multiplicité de combinaisons
Avec 10 récepteurs et 19 ligands, se reconnaissant entre eux, les chercheurs se demandaient comment les cellules de notre corps parviennent à interpréter ces multiples signaux Wnt et à enclencher une réponse adéquate. C’est ce mécanisme de décodage de la cellule que les chercheurs du Biopark ont découvert et détaillé dans la revue Science.
Les chercheurs se sont intéressés à deux protéines, nécessaires pour le développement des vaisseaux sanguins cérébraux : Gpr124 et Reck, exprimées par les cellules endothéliales des futurs vaisseaux et répondant au ligand Wnt7. Avec l’appui de l’équipe d’Abel Garcia-Pino (Laboratoire de Microbiologie Cellulaire et Moléculaire, Département de Biologie Moléculaire, IBMM), d’une équipe de l’UCL et du Max Planck Institute (Allemagne), les chercheurs ont développé des approches génétiques, biophysiques et des expériences sur le poisson zèbre. Ils ont démontré que ce complexe protéique Gpr124/Reck agissait comme un module de décodage : Reck reconnait le ligand de la voie Wnt7, mais la présence de Gpr124 est nécessaire pour enclencher spécifiquement la signalisation Wnt7.
Des modules de décodage
La clé de la spécificité de la voie Wnt tiendrait donc à ces « modules de décodage », composés de plusieurs protéines, qui correspondent à un ligand précis et orientent la réponse cellulaire vers une voie ou l’autre. Ces découvertes permettront aux chercheurs d’affiner leur compréhension de la signalisation Wnt et de ses multiples réponses. Ceci permettrait également d’envisager de nouveaux traitements de maladies, comme les cancers ou des maladies neurovasculaires.
Un mystère de la communication cellulaire percé !
August 23rd 2018
En étudiant le développement des vaisseaux sanguins du cerveau, les chercheurs du Biopark ont résolu une énigme importante de la signalisation cellulaire.
Une multiplicité de combinaisons
Avec 10 récepteurs et 19 ligands, se reconnaissant entre eux, les chercheurs se demandaient comment les cellules de notre corps parviennent à interpréter ces multiples signaux Wnt et à enclencher une réponse adéquate. C’est ce mécanisme de décodage de la cellule que les chercheurs du Biopark ont découvert et détaillé dans la revue Science.
Les chercheurs se sont intéressés à deux protéines, nécessaires pour le développement des vaisseaux sanguins cérébraux : Gpr124 et Reck, exprimées par les cellules endothéliales des futurs vaisseaux et répondant au ligand Wnt7. Avec l’appui de l’équipe d’Abel Garcia-Pino (Laboratoire de Microbiologie Cellulaire et Moléculaire, Département de Biologie Moléculaire, IBMM), d’une équipe de l’UCL et du Max Planck Institute (Allemagne), les chercheurs ont développé des approches génétiques, biophysiques et des expériences sur le poisson zèbre. Ils ont démontré que ce complexe protéique Gpr124/Reck agissait comme un module de décodage : Reck reconnait le ligand de la voie Wnt7, mais la présence de Gpr124 est nécessaire pour enclencher spécifiquement la signalisation Wnt7.
Des modules de décodage
La clé de la spécificité de la voie Wnt tiendrait donc à ces « modules de décodage », composés de plusieurs protéines, qui correspondent à un ligand précis et orientent la réponse cellulaire vers une voie ou l’autre. Ces découvertes permettront aux chercheurs d’affiner leur compréhension de la signalisation Wnt et de ses multiples réponses. Ceci permettrait également d’envisager de nouveaux traitements de maladies, comme les cancers ou des maladies neurovasculaires.