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Portrait : John Rollier, responsable du développement immobilier du BioPark

May 28th 2020

Candice Leblanc

Depuis février 2020, John Rollier est chargé d’accompagner le développement immobilier du BioPark. L’objectif global est ambitieux : construire 40 000 m2 sur le site de Gosselies dans les dix ans qui viennent. Rencontre.

Ça y est, les projets de construction du BioPark sont en cours ! Le premier bâtiment iTech6 sortira bientôt de terre. À priori, il comptera :

  • 6000 m2 d’incubateur pour les spin-offs et startups,
  • 8000 m2 de plateaux techniques et de laboratoires,
  • 4000 m2 de bureaux,
  • 2000 m2 dédiés aux services (restauration, réfectoire, espaces détente, etc.), dont un auditoire de 500 places.

Les 10 000 premiers m2 – soit la moitié du bâtiment – de cette nouvelle construction devraient être mis en service en janvier 2023.

 

Une double mission : concevoir et commercialiser

Un tel projet est complexe, tant dans sa conception technique que financière. John Rollier, responsable du développement immobilier pour le compte de BioPark Dev (1), a ainsi une double mission. « Dans un premier temps, il faut bien programmer les surfaces », explique-t-il. « C’est-à-dire trouver le juste équilibre entre les différents types d’espaces – laboratoires, bureaux, services, etc. – en fonction de la demande et des besoins réels du marché. » Dans un second temps, John Rollier assistera Florence Bosco, directrice de BioPark Dev, pour la commercialisation (location) des nouvelles surfaces.

 

De Gand à Shanghai

John Rollier n’en est pas à son coup d’essai. Dans les années 2000, cet ingénieur civil de formation (UGent et UCLouvain) complète sa formation par un Master en management à la VUB Solvay Business School. Il passe ensuite plusieurs années en Asie. Il supervise notamment la construction du pavillon Belgique - Europe à l’Exposition universelle de Shanghai, en 2010. Un bâtiment de 6000 m2 construit en un an !

« C’est là que j’ai pris goût à la gestion des projets immobiliers complexes », raconte-t-il. « Il ne faut pas seulement de très bonnes compétences technico-financières. Les chantiers que j’ai supervisés ces dernières années (2) impliquaient de nombreux intervenants et plusieurs niveaux décisionnels. Une bonne communication transversale est donc essentielle pour obtenir les meilleurs résultats. »      

 

Un esprit d’entrepreneur

John Rollier est aussi entrepreneur. Il y a dix ans, il a fondé une société de panneaux publicitaires rétroéclairés (3). Cet esprit entrepreneurial le rapproche sans doute des futurs locataires d’iTech 6. « Le futur utilisateur doit rester au centre du projet. Il faut bien anticiper ses besoins en termes d’infrastructures et de services. En prévoyant des parkings en suffisance, par exemple. » Un atout non négligeable pour les quelque 4000 personnes (4) que le campus du BioPark espère accueillir à l’horizon 2030.  

 

Notes :

  1. Une structure d’investissement immobilier, Sodevimmo, a d’ailleurs été créée dans ce but en juillet 2019.
  2. Design, budget et permis du nouveau centre de R&D du groupe agro-alimentaire Cargill, le Twins Data Center d’IBM, etc.
  3. FYBOX, leader sur ce marché en Belgique, emploie aujourd’hui six personnes.
  4. Le BioPark compte actuellement 2200 travailleurs.