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La première spin-off du BioPark

September 25th 2019

En 1999, Henogen fut la première spin-off à s’installer sur le campus de Gosselies. Depuis, elle a été rachetée par le groupe Novasep pour lequel le BioPark reste une implantation stratégique. 

 

Avant d’être rachetée par Novasep, en 2009, Henogen était active dans le développement et la production d’une large gamme de produits biopharmaceutiques par culture cellulaire et fermentation bactérienne. La CMO(1) était installée depuis dix ans sur le campus du BioPark et disposait d’une unité de production à Seneffe. Depuis, Novasep s’est recentré – avec succès – sur les vecteurs viraux et anticorps monoclonaux. « Nous avons conservé d’importantes activités sur les deux sites », explique Pierre Lunel, General Manager de Novasep en Belgique. « L’année prochaine, nous inaugurerons une nouvelle unité de production commerciale de “Fill & Finish” à Seneffe. Quant au BioPark, il reste un lieu très important pour nous. »   

 

Un environnement rassurant

Tout ce qui relève du Process & Development est réalisé au BioPark. « Une centaine d’employés y travaillent », poursuit Pierre Lunel. « C’est ici que nous validons le transfert de technologies et de processus, de la phase préclinique à la production clinique. C’est ici aussi que nous rencontrons nos futurs clients pour la première fois. Lorsqu’ils arrivent sur le campus, ils découvrent un lieu où sont rassemblés des spin-offs, des laboratoires de recherche, des sociétés de services biotech, etc. C’est rassurant, pour eux, de nous savoir dans un environnement aussi dynamique. »  

 

Un voisinage stimulant

Cet environnement offre des possibilités de collaboration. Par exemple, Novasep a déjà travaillé avec Delphi Genetics pour le compte de certains clients. « C’est facile de se voir, de se parler et d’initier des projets communs car nous sommes voisins. »

Certes, il peut exister une certaine forme de concurrence entre les sociétés, notamment pour le recrutement. Mais c’est aussi une force : « Grâce à la concentration d’employeurs potentiels et aux diverses opportunités professionnelles, le BioPark est devenu un pôle d’attraction pour les talents. Plusieurs de nos collaborateurs ont d’ailleurs été formés ou ont commencé dans des entreprises voisines, et vice versa. »

 

Deux souhaits pour l’avenir

Séduire et retenir les talents est un enjeu vital pour les acteurs du BioPark. « Pour ce faire, il faudrait davantage de services de proximité sur le campus : restaurants, salle de fitness, banque, etc. » Autre point qui pourrait être amélioré : l’accès et la mobilité, autour et au sein du campus. « De plus en plus de monde travaille au BioPark », explique Pierre Lunel. « Il devient difficile de se garer, par exemple. Il faudrait donc réfléchir à des solutions de parking. » 

Bonne nouvelle : c’est en cours ! Le BioPark Incubator 5 devrait répondre à ces deux attentes puisqu’un rez-de-chaussée commercial et un parking sont prévus dans le projet. 

 

Notes :

(1) Contract Manufacturing Organization.

 

Auteur : Candice Leblanc