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La plateforme de Bioprofiling est opérationnelle
La plateforme de Bioprofiling met désormais ses équipements de pointe à la disposition des acteurs biotech de la région… et au-delà. De quoi booster les projets de recherche et les collaborations !
La
plateforme de Bioprofiling se consacre à l’identification et à la quantification de marqueurs biologiques. Opérationnelle depuis le mois d’octobre, son ambition est de devenir une plateforme pour tous les acteurs du secteur des biotechnologies : universités, centres de recherche, hôpitaux et entreprises. «
Nos spectromètres sont prometteurs sur le plan de la recherche, mais ils coûtent cher (1) », explique le Pr Ruddy Wattiez, directeur de la plateforme. «
Désormais, des chercheurs de l’UMONS, de l’ULB et d’autres universités belges y ont accès. Nous nous impliquons dans des projets européens. Nous effectuons aussi des prestations et sommes associés à des projets de recherche en partenariat avec des entreprises. »
Des liens étroits avec l’IBMMCela dit, c’est avec le Biopark et plus particulièrement avec l’Institut de Biologie et de Médecine moléculaires (IBMM) que la plateforme de Bioprofiling aura les contacts les plus étroits. «
Dans le cadre du portefeuille “FEDER ULB-UMONS Wallonia Biomed”, l’IBMM va détacher un technicien et un post-doctorant dans nos locaux, qui seront dédiés aux analyses. D’ici l’inauguration (2), un serveur informatique servira de pont entre les deux institutions, tant pour la consultation des données que pour leur sauvegarde. »
Deux plateaux technologiques Pour rappel, la plateforme de Bioprofiling est composée de deux plateaux technologiques :
• Le plateau Méta-Vision permet d’établir le profil des petites molécules ou métabolome (3). «
Le spectromètre par résonnance magnétique nucléaire peut identifier la signature caractéristique d’une petite molécule et déterminer dans quelle mesure elle est abondante et dans quelles conditions », explique le Pr Wattiez. « Le tout sans altérer l’échantillon. »
• Le plateau
MS-Quanta est dédié aux macromolécules telles que les protéines, cibles privilégiées de la plupart des médicaments. «
Nos spectromètres de masse permettent de les identifier et de les quantifier. La quantification peut être relative ou absolue. »
Avantages de deux sitesMéta-Vision se situe à Mons. En revanche, les spectromètres de MS-Quanta sont répartis sur deux sites, à l’UMONS et à l’ULiège. Ce qui présente des avantages, tant au niveau technologique que méthodologique. «
Ensemble, nous pouvons analyser jusqu’à 400 échantillons par cohorte ! », se réjouit le Pr Wattiez. «
De plus, les deux sites ont des appareils et des approches à la fois différentes et complémentaires. Ce qui permet de valider des résultats, de les confirmer, d’éviter le biais de l’analyse sur une seule machine et même de réaliser des études en double aveugle. Tout ceci renforce la valeur scientifique des résultats. »
Notes :
(1) La plateforme a vu le jour grâce au soutien financier de l’Union européenne et de la Wallonie dans le cadre du programme FEDER 2014-2020. Ce projet a été financé à hauteur de 3,4 millions d’euros.
(2) Le plateau MS-Quanta sera officiellement inauguré le 14 février 2019, à 14 h, tant sur le site de l'UMONS (Campus de la Plaine de Nimy, auditoire La Fontaine) que sur celui de l’ULiège.
Infos et inscriptions ici.
(3) Le métabolome désigne l’ensemble des petites molécules d’une cellule et qui sont les acteurs-clés dans les voies biochimiques de cette cellule.