January 30th 2020
Candice Leblanc
En octobre 1999, l’Institut de Biologie moléculaire et de Médecine (IBMM) est la toute première structure à s’installer sur ce qui n’est pas encore le BioPark. Vingt ans plus tard, l’opération est un succès ! Retour sur les moments forts de l’histoire de l’IBMM.
Jusqu’à la fin des années 90, les laboratoires de l’ULB étaient disséminés sur plusieurs sites : le campus de Solbosch, celui d’Erasme, à Nivelles et à Rhode-Saint-Genèse. En 1993, le conseil d’administration de l’ULB décide de les rassembler en un seul et unique lieu, à Gosselies. Pour les chercheurs, cette décision est une grosse surprise ! Et suscite quelques appréhensions…
Les avantages d’un ancrage wallon
La Région wallonne souhaite alors investir davantage dans la recherche et le développement. Les chercheurs ne peuvent que s’en féliciter. Cependant, ils craignent que les autorités soutiennent seulement les projets de recherche appliquée, en vue de créer des emplois.
Vingt ans plus tard, cette inquiétude n’a plus lieu d’être. Certes, les chercheurs réfléchissent sans doute davantage à de potentielles applications industrielles mais des financements comme Welbio ont toujours accordé une place importante à la recherche fondamentale. Deux visions qui auraient pu être antagonistes ont donc convergé.
De nouveaux (bien)venus !
Les laboratoires de l’IBMM (1) ont d’abord tiré profit de cette nouvelle proximité entre eux. Par la suite, l’arrivée au BioPark d’autres acteurs a initié, renforcé ou créé de nouvelles synergies.
Projets et évolution
Dans les années à venir, l’IBMM compte bien renforcer sa position stratégique. En termes d’enseignement, l’Institut accueille déjà les travaux pratiques du bachelier en sciences de la vie organisé à Charleroi et de plusieurs modules de formation. Il est désormais question d’y organiser également un Master. S’il se concrétise, l’IBMM sera en 1re ligne de ce projet.
Le recrutement (en cours) de deux nouveaux professeurs-chercheurs est aussi l’occasion de restructurer les différentes thématiques de travail de l’IBMM en grands pôles de recherche. Affaire à suivre…
Notes :
Remerciements :
Merci à Bruno André, directeur du laboratoire de physiologie moléculaire de la cellule de l’IBMM, pour sa collaboration à cet article.